Pourquoi faut-il autant de guerres et de morts
Pour rendre le peuple d’hier, aujourd’hui encore plus fort
Que le sang coule comme l’eau sur le front des enfants
Et que les mères cueillent leurs fleurs sous les obus, tombant
Les bombes des dirigeants sont dirigées vers les dirigés
Les dirigés se prennent la tête pour ne pas abdiquer
Et en surplus, la nature enchaîne ce qu’il lui reste
Pour pouvoir nourrir les nourrissons que nous nourrirons
Aucune bombe ne viendra à bout du vivant
Mais l’humain s’en va vers la fin de son temps
La force de frappe des militarisés
Se transforme en carnage pour les civilisés
La force de l’Avoir rend l’homme bien sourd
Dans sa nature propre il mange l’autre sans détours
Les yeux de l’enfant face aux « guns » des géants
Transpercent le torax même des gens les plus furax
On finira tous dans le même sarcophage
Et on recommencera au début, sans carnages.
La force de frappe des militarisés
Se transforme en carnage pour les civilisés
La force de l’Avoir rend l’homme bien sourd
Dans sa nature propre il mange l’autre sans détours
Faudra bien un jour se mettre dans la tête
Que ce n’est pas les armes qui nous feront faire la fête
Mais nous connaissant depuis bien longtemps
Ce sera après notre existence que reviendra le beau temps